Fiche
Municipalité : Saint-Patrice-de-Beaurivage
Toponyme : Saint-Patrice-de-Beaurivage
Générique : Municipalité
Le territoire de cette municipalité occupe la partie est de la MRC de Lotbinière, entre Saint-Narcisse-de-Beaurivage, au nord et Saint-Sylvestre, au sud. Cette étendue est parsemée de collines qui paillettent la partie du bassin moyen supérieur de la rivière Beaurivage et qui favorisent la pratique du ski et du toboggan en hiver. La rivière poursuit son cours jusqu’à Saint-Rédempteur. Les premiers Beaurivageois, d’origine allemande, arrivent en ces lieux en 1783. Cependant, ce n’est que vers 1860 que plusieurs familles irlandaises marquent le coup d’envoi du défrichement avec la fondation de la paroisse de Saint-Patrice-de-Beaurivage, détachée de Saint-Sylvestre et de Saint-Gilles. Érigée canoniquement en 1871 et civilement l’année suivante, elle donnera son nom aux municipalités de paroisse et de village respectivement créées en 1872 et en 1921, lesquelles fusionnent en 1984 pour former l’actuelle localité. La dénomination choisie rappelle, d’une part, que l’église se situait dans le rang Saint-Patrice, jadis peuplé d’Irlandais dont la dévotion à l’endroit de saint Patrick, apôtre de l’Irlande au Ve siècle, était très fervente. Ainsi, des appellations anciennes comme Gore McKee’s, Concession Belfast, Mackey, soulignaient la présence de ce peuple à cet endroit. Le spécifique Beaurivage, attribué au bureau de poste établi en 1867, rappelle que la paroisse avait été implantée en partie dans la seigneurie Saint-Gilles(de Beaurivage), concédée à Gilles Rageot de Beaurivage en 1738. Celle-ci sera vendue par la suite à Alexander Fraser en 1782, puis à Arthur R. Ross au milieu du XIXe siècle, ce dernier s’occupant activement du peuplement des lieux. Vers 1842, il fait construire un manoir dont l’architecture est d’inspiration française, lequel subsiste et est devenu un bâtiment historique. L’un des principaux moteurs du développement de l’endroit demeure l’agriculture. Voir : Beaurivage, Rivière.