Située dans la partie est de la MRC de Lotbinière, cette municipalité est distante de 22 km de Saint-Agapit, plus au nord-ouest, et de 8 km de Saint-Bernard, plus à l’est. L’inscription de son territoire en partie dans la seigneurie Saint-Gilles ou de Beaurivage justifie partiellement le nom choisi pour identifier d’abord la paroisse érigée canoniquement en 1872 par suite de son détachement de Saint-Gilles, de Saint-Lambert, de Saint-Bernard et de Saint-Patrice-de-Beaurivage. La municipalité de paroisse homonyme a été constituée en 1874 à même une portion du territoire paroissial. L’un des bienfaiteurs de la paroisse, Narcisse Dionne, de Saint-Gilles, a vu son prénom retenu et on lui a adjoint l’élément Saint pour compléter la dénomination de cette entité. Peu de temps après la fondation de l’endroit, on raconte, suivant une tradition à coloration légendaire, que deux immigrants californiens s’y sont installés et se sont lancés dans la fabrication de la fausse monnaie. Ce manège durera quatre ans et, une fois découverts, les pendards s’enfuiront aux États-Unis revêtus du froc religieux. Cette histoire constitue l’un des faits passés marquants de l’endroit. Le bureau de poste desservant le territoire narcissien voit d’abord le jour sous la dénomination Newbois en 1874 et reçoit son nom actuel de Neubois en 1912. Les premiers colons l’auraient d’abord baptisé Neuf-Bois, devenu Neubois, parce qu’en ce lieu une jeune forêt de bouleaux aurait poussé après un gigantesque incendie. Voir : Beaurivage, Rivière.