Presque toujours plus grande qu’un ruisseau, la rivière se définit comme un cours d’eau d’importance variable. Le lieu de naissance d’une rivière se trouve dans un lac ou dans un ensemble hydrographique quelconque; puis, elle traverse un territoire de façon relativement sinueuse et sur une distance plus ou moins longue pour, après avoir reçu les eaux d’un certain nombre de tributaires, se déverser dans une entité généralement plus considérable qu’elle: grand marais ou lac, fleuve, mer, océan. Selon sa localisation, son emplacement, la rivière accueille une faune (mammifères marins, poissons, crustacés, autres) et une flore qui peuvent se révéler fort riches et diversifiées. La rivière permet aussi de nombreuses activités humaines ayant un caractère économique ou ludique. Ainsi, l’industrie forestière s’en est longtemps servi afin de transporter, de faire flotter les billots qu’elle a coupés. Les principaux cours d’eau sont aussi souvent harnachés pour la production de l’énergie hydroélectrique, nécessaire au développement industriel du Québec et à l’alimentation énergétique de bon nombre de ses habitants. Les Québécois profitent également des rivières pour pratiquer certains sports et loisirs, notamment la pêche, la plongée sous-marine, la natation, le rafting et la promenade en canot ou en bateau motorisé. Dans la toponymie québécoise, des noms de ponts, de pointes et de voies de communication réfèrent souvent à des rivières : Pont de la Rivière-à-Mars, Pointe de la Rivière aux Orignaux, Rue de la Rivière, Chemin de la Rivière-du-Milieu…