Fiche
Municipalité : Laurier-Station
Toponyme : Laurier-Station
Générique : Municipalité de village
Le territoire de cette municipalité, de forme rectangulaire, située sur la rive sud du Saint-Laurent dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches, à la hauteur de Sainte-Croix, est traversé par l’autoroute Jean-Lesage et borné, au nord, par Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-d’Issoudun et, au sud, par Saint-Flavien, dont il a été détaché en grande partie. Établie en 1951, la municipalité de village, qui relevait du point de vue religieux de la paroisse de Saint-Flavien, érigée en 1834, et dont les balbutiements remontent au début du siècle, a connu un développement rapide grâce à la présence d’une gare de chemin de fer, marquée concrètement dans le nom municipal même par l’inclusion du constituant Station. La station est d’ailleurs pratiquement abandonnée depuis 1980, les trains y passant à grande vitesse. L’essor de ce village a profité du voisinage de l’autoroute et s’est effectué grâce surtout à l’industrie et au commerce de l’automobile. De nos jours, cet important carrefour routier est prospère à cause notamment de l’industrie du meuble. On y trouve, en outre, des représentants de presque tous les métiers de la construction (béton, bois, terrassement), employés localement, dans la région et dans la banlieue de Québec. La dénomination municipale, qui a d’abord désigné la station du Canadien National tout comme le bureau de poste créé en 1900 sous le nom de Laurier, rend hommage à la mémoire de sir Wilfrid Laurier (1841-1919), le premier Canadien français à devenir premier ministre du Canada (1896-1911). Ayant puissamment contribué au développement du Canada, notamment par son rôle dans l’expansion du chemin de fer dans l’Ouest et dans la construction de la section de la voie reliant Québec à Winnipeg, il a été défait à cause de son projet de libre-échange avec les États-Unis, sujet qui est toujours d’actualité.